Occlusion dentaire

L’occlusion dentaire peut toucher pas mal de personnes. Cette manière que peuvent avoir les dents supérieures ainsi que les dents inférieures de s’engrener peut s’avérer très gênante.

Ainsi, on peut affirmer que l’occlusion dentaire est l’ensemble des contacts qui peuvent intervenir entre les antagonistes. On peut aussi nommer ces contacts « contacts d’intercuspidie ». En effet, chacune des dents dispose d’une masse masticatrice, chacune d’elle comporte des sillons et des cuspides. Ce sont des types de protubérance qui sont retrouvés au sommet des dents. Que faut-il savoir sur l’occlusion dentaire ?

dentiste laval
Dre Katherine Nguyen dentiste à laval

Présentation de l’occlusion normale

Selon Dre Katherine Nguyen de la clinique dentaire à Laval, l’occlusion normale concerne cette position qui empêche les cuspides des dents d’avoir une plus grande fermeture. Elle correspond notamment à la position d’intercuspidie maximale, c’est une position furtive à l’état naturel. L’occlusion normale peut être remarquée pendant un bref instant lorsque le concerné produit une déglutition salivaire. Il y a intercuspidie maximale lorsque les dents sont positionnées comme suit : les dents du bas sont recouvertes par celles du haut sur le tiers de leur hauteur ou idéalement sur le quart. Dans ce cas, les molaires s’empilent avec les prémolaires. En temps normal, c’est la position que devrait avoir les dents. Il s’agit donc d’une position occlusale de référence. Néanmoins, il ne faut jamais confondre cette position avec la relation centrée, c’est la position de référence articulaire. C’est une position de référence importante parce que grâce à elle, il est possible de disposer d’une position mandibulaire de référence indépendante des dents.

Comment se classifie l’Angle de l’occlusion

La classification d’Angle qui porte le nom de celui qui l’a découvert a été conçue durant le XIXème siècle. Bien qu’elle date d’assez longtemps, cette classification est encore utilisée par les orthodontistes de nos jours. Il y a donc 3 classes différentes de cas d’occlusion. Il y a d’abord la situation normale, appelé classe 1. C’est une situation au cours de laquelle les dents du bas sont bien décalées en arrières par rapport aux dents du haut d’une demi- cuspide. Puis, il y a la situation anormale, la classe 2. Ici, les dents du bas sont trop décalées en arrière, notamment, d’une cuspide complète. La classe 3 est également une situation anormale. Une situation qui montre des dents du bas trop avancées par rapport à celles du haut. Cela revient ainsi à dire qu’il s’agit d’une prognathie et d’une occlusion inversée. La classification d’Ange de l’occlusion est une classification qui est toujours utile. Malheureusement, elle ne tient pas compte des défauts d’occlusion dans le sens vertical et le sens latéral.

Malocclusions : causes et conséquences

Les malocclusions touchent beaucoup de cas. Il peut s’agir d’une supraclusie (une dent du haut recouvre trop celle du bas), d’une infraclusie (la dent du haut ne recouvre pas très bien celle du bas), d’un hiatus (incisives supérieures trop en avant) ou encore d’une occlusion croisée (dents du bas recouvrent celles du haut). Les risques d’apparition d’une malocclusion peuvent être dus par des extractions dentaires (édentassions) sauvages ou non compensées, une déglutition salivaire atypique (lorsque la langue se trouve interposée entre les arcades dentaires), le bruxisme (grincement, serrement intempestif des dents), ainsi que par les extractions des dents de sagesse.